Gustave Bonickhausen dit Eiffel est né le 15 décembre 1832 à Dijon au sein d’une famille originaire de Rhénanie mais établie en France depuis le XVIIIe siècle.
En 1866, il crée sa propre société à Levallois- Perret et enchaîne les commandes, réalisant des ouvrages de plus en plus ambitieux parmi lesquels : la gare de Budapest, les viaducs de Porto et de Garabit, la coupole de l’observatoire de Nice ou l’ossature de la statue de la Liberté à New York.
C’est évidemment la tour construite en vue de l’Exposition universelle de 1889 qui consacrera sa renommée internationale.
Ce gigantesque monument de 300 mètres de hauteur, qui nécessitera plus de 6 300 tonnes de fer, est édifié sur le Champ-de-Mars entre 1887 et 1889 par 250 ouvriers.
Officiellement inaugurée le 31 mars 1889, la tour Eiffel a d’abord suscité la controverse avant de devenir le symbole de Paris, puis de la France.
On l’oublie souvent mais Eiffel, par ses études des lois de l’air, et les souffleries qu’il invente et exploite, a joué un rôle clé dans le développement de l’aviation.
Ce grand Français s’éteint, entouré des siens, le 27 décembre 1923, après une vie formidablement remplie et mise tout entière au service du progrès.
| Infos techniques |
Date d'émission : 27 mars 2023
Sortie anticipée le 23 mars 2023, au Salon philatélique de printemps PARIS
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Création et gravure : Sarah Lazarevic
Impression : taille-douce
Format du timbre : 52 x 40,85 mm
Format du bloc : 130 x 85 mm
Présentation : bloc de 1 timbre
Tirage : 350 000 exemplaires
Valeur faciale : 1,80 € |
Diplômé en 1855 de l’École centrale des arts et manufactures, le jeune Eiffel se destine d’abord à la chimie, pensant reprendre l’usine chimique de son oncle. Mais un différend familial met un terme à ce projet et Gustave Eiffel s’oriente alors vers la construction métallique.
En 1856, il devient secrétaire de Charles Nepveu, entrepreneur spécialisé dans cette discipline, et mène à bien ses premiers travaux.
En 1857, âgé de seulement 25 ans, il se voit confier la direction d’un projet d’envergure : la construction du pont ferroviaire de Bordeaux. La réussite de cette réalisation lui permet d’expérimenter des techniques qu’il reprendra par la suite – comme l’utilisation de l’air comprimé dans les fondations des piles du pont, le motif des croix de saint André, le choix d’un fer puddlé et la standardisation des pièces – et donne au jeune ingénieur l’occasion de se faire connaître.
Mécène, il finance les recherches de la TSF. Scientifique, il s’affirme comme un des pères de la météorologie moderne, dont il rationalise les méthodes d’analyses, et surtout de l’aérodynamique.
Source PhilaPoste
